C’est une tradition que de bénir les perches de tir à l’arc auxquelles on donne un prénom. C’est ainsi que sur le terrain des archers de Watten on trouve Myriam et Michelle.
La troisième perche dite «à panier ou à chapeau» permet notamment d’adapter la grille de tir en hauteur, pour par exemple faire tirer de jeunes archers. Elle empêche également la retombée des flèches à plusieurs mètres, ce qui peut être dangereux dans un espace contraint.
La perche dénommée Henriette a été donnée aux archers wattenais par la société des archers de Oostnieuwkerke en Flandre occidentale. Elle a été ramenée à Watten en 2019 où elle a été remontée. La commune a notamment financé les travaux de pose d’un socle bétonné, les archers ont quant a eux remonté la perche mais leur travail a été stoppé par le Covid. Des problèmes électriques sur le moteur ont ensuite contrarié le montage et ce n’est que depuis un an qu’elle peut fonctionner normalement.
Il était donc temps de la baptiser, et rendez vous a été pris il y a plusieurs mois pour le dimanche de ducasse 6 août, avec le Père Thomas Vercoutre curé-doyen de la paroisse pour cette cérémonie en présence des archers flamands, du sénateur Jean-Pierre Decool, du maire Daniel Deschodt du président de l’Union des Archers Hubert Murray et bien sur des archers de la Guillaume Tell de Watten autour de leur président Daniel Delhaye. «A l’origine le tir à l’arc était guerrier, aujourd’hui c’est un loisir que de tirer des flèches vers le ciel, vous exercez un noble art», déclarait le prêtre avant de bénir Henriette et les participants. Un deuxième baptême de l’autre côté de frontière cette fois pour une longue vie à Henriette et au tir à l’arc.